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Stratégie nationale 2023 pour l'autisme et les TND

Claire Compagnon, déléguée interministerielle pour l'autisme et les troubles du neurodéveloppement, a présenté le 28 mars devant l'Académie de médecine, les grandes orientations pour les années à venir.

 

Un passage de son discours résume bien les illusions qui fondent la politique gouvernementale :

" La science, vous le savez ce sont les certitudes. Ce que l’on sait déjà. Et qui permet déjà, et depuis longtemps maintenant, de ne plus culpabiliser stupidement les mères, les parents, l’environnement, quand un enfant ne va pas bien, qu’il développe des troubles. 
Ces certitudes, il faut les diffuser, les imposer. Ne plus accepter leur remise en cause par des personnes qui diffusent des fausses informations voire les portent en étendard dans leurs pratiques quotidiennes."
 

Alors que les généticiens ont depuis longtemps renoncé à découvrir LE gène de l'autisme, alors qu'aucune imagerie médicale ou test biologique ne permet de poser le diagnostic d'autisme, comment peut-on prétendre fonder une politique de l'autisme sur une vérité scientifique ?

Quand bien même on découvrirait un jour l'origine de l'autisme, à supposer qu'il y ait une origine unique pour toutes les formes d'autisme, cela  n'impliquerait pas automatiquement  qu'il faille utiliser telle ou telle approche avec les personnes autistes.

Par contre l'expérience quotidienne des familles et des professionnels permet de constater quelques évidences, comme l'angoisse permanente d'envahissement qui rend insupportable toute démarche intrusive ou tout positionnement de toute puissance.

Nous avions déjà développé ces thèmes en 2017 dans un débat avec des scientifiques renommés :

 

 

Par ailleurs, les scientifiques eux-mêmes ne sont unanimes sur aucun sujet, c'est d'ailleurs ce qui permet à la science de progresser, contrairement aux dogmes, religieux ou autres.

Voici par exemple d'autres avis de scientifiques sur l'origine des troubles mentaux ou psychiques.

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